Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Patients de Grand Corps Malade


Très longtemps que je n’ai rien écrit ici, mais j’ai trouvé que ce livre en valait profondément la peine. Il s’agit de la plongée de Grand Corps Malade parmi les patients handicapés en centre de rééducation.

Vous ne le savez peut-être pas, mais Grand Corps Malade n’a pas toujours été boiteux. Il était auparavant grand sportif, aidé au basketball par sa grande taille, et souhaitait devenir prof de sport.

Enfin, ça, c’était avant son accident.

Quelques minutes, le voilà qui part aux urgences. Il reste un certain temps en réanimation, avant de finalement aller en centre de rééducation pour personnes handicapées. Tétraplégique. Et c’est comme ça que démarre son livre. Avec un Grand Corps Malade allongé, incapable de tourner la tête, qui ne peut que se contenter de regarder le plafond.

Pour ceux qui écoutent ses musiques, vous ne serez pas dépaysés. On retrouve son style, bien écrit tout en restant incroyablement simple et efficace. On comprend bien, en lisant, qu’il s’agit effectivement des pensées d’une personne qui se retrouve là-dedans. Ses pensées quotidiennes, ce qui le gêne, ce qui l’amuse. Ses espoirs et ses déconvenues.

Ses rencontres surtout, parce que c’est là l’essence de la vie de Grand Corps Malade j’ai l’impression. Rencontrer des personnes et leur parler. Et on en apprend sur eux, qui ils sont, d’où ils viennent. Où ils vont, et le plus souvent ils vont en fauteuil roulant.

Le tout est porté en plus par quelques phrases incisives, et des traits d’humour et d’auto-dérision.

Un style si simple, celui d’un jeune homme de 20 ans qui se retrouve tétraplégique, avec l’espoir incertain de s’en sortir, mais qui côtoie autour de lui d’autres qui n’auront jamais cette chance.


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