Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Nouvelle lune


L’enfant marchait seul dans la nuit. Il se trouvait dans un sous-bois obscur, distinguant à peine où il mettait les pieds. Étrangement, la faune nocturne ignorait son passage. Les hiboux hululaient toujours, les petits rongeurs continuaient leur fouille du terrain.

Après quelques dizaines de minutes de marche, il arriva à une petite clairière éclairée par la pleine lune. Lentement, il se dressa au milieu. Il écarta légèrement les pieds, puis brandit les bras au ciel, et s’étira. Puis s’étira, s’étira, et s’étira encore. Sous la caresse des rayons lunaires, sa peau grisa, son torse s’épaissit, ses pieds creusèrent dans le sol. En une minute, il fut remplacé par un grand arbre, dans le tronc duquel on pouvait deviner le visage d’un enfant.

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