Moté

La vie, c’est comme les mirabelles

Initiatives solidaires et écologiques


Je viens tout juste de rentrer chez moi, et j’aimerais que nous parlions de ce que j’ai fait. Car je viens de participer à deux initiatives très intéressantes.

16h, j’arrive dans une salle de ma commune. Elle a pour l’occasion été prêtée à une association qui y animait… un Repair Cafe. Si vous n’en avez jamais entendu parler, le concept est très simple : vous avez un objet cassé, vous l’y ammenez, on le répare. Et la bonne humeur est offerte.

Je ne m’attendais pas à ce que cela se passe aussi bien. L’association a très bien géré la com’, ce qui fait que tous les réparateurs, ou presque, étaient occupés de 14h à la fermeture, à 18h. J’y allais pour offrir mes compétences en informatique, mais celle-ci était très largement minoritaire. En plus je m’y suis pris beaucoup trop tard, du coup j’ai servi à rien. Mais sinon, on pouvait y trouver des réparateurs en électrique/électronique, de vélo, en couture, en maroquinerie.

Autant dire que la satisfaction fut intense. J’en ai profité, et je ne suis pas le seul, pour découvrir l’association qui portait l’idée. C’est une association qui souhaite promouvoir des initiatives écologiques et solidaire. Objectif double déjà rempli par le Repair Cafe, puisqu’on a pu éviter un paquet de déchets et qu’on a échangé nos services contre un sourire. Mais les projets restent nombreux, et j’ai pu adhérer à l’association pour pouvoir y participer. Autant dire que vous risquez fort d’en voir un peu par ici.

En plus y avait des gateaux.

Après cela, je me suis dirigé, à 18h30, vers une autre initiative. J’en ai profité pour y entraîner ma grand-mère, et jeunes gens vous devriez faire de même.

C’est ainsi qu’à 18h45 je me suis tenu dans l’entrée d’une artisan de bouillottes sur mesure. C’est déjà une idée plutôt amusante. Les bouillottes sont faites à la main et garanties made in France, tissu et graines de lin qui servent de bourrage.

Mais ce qui m’a entraîné là, c’était l’échange de plantes. Le concept était de venir échanger n’importe quel plant contre un autre, un plant de tomates contre une fleur ou des patates. Je n’avais rien avec moi malheureusement.

Mais j’ai quand même été accueilli avec un grand sourire, que dis-je un gigantesque sourire, une parabole de miel sur le visage d’une dame. Et c’est fort agréable ! J’ai ainsi pu discuter avec l’artisan, et je pense avoir trouvé le cadeau pour l’anniversaire de ma soeur.

Et j’ai quand même pu repartir avec une crassula. Ne me demandez pas quelle variété, je n’en sais rien.

 

J’aime ces initiatives. Vous ne pouvez pas savoir comment. Je ne pourrais pas écrire de pouème rendant grâce à ces petits moments, au sourire d’une petite commerçante. Pas parce que je n’en ai pas le talent, bien qu’il m’en manque beaucoup. Mais parce que les mots ne suffisent pas pour décrire ces émotions. Parce que ces moments sont vrais.

Pas de fioritures, pas d’hypocrisie. Pas de frontières. Juste un moment de partage, de simplicité.


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